Ce matin, veille de la course des Demoiselles m'a semblait idéal pour présenter le travail de Jaïl Tattoo du salon « Encre Moi ».
Un travail loin des projecteurs médiatique mais ôôôô combien important pour les femmes victimes de ce terrible fléaux qui mutile le symbole même de la féminités, au travers d'une de ses intervention sur une femme au courage incroyable, une femme qui par son exemple remontrerait le moral des plus malheureux être humains, une femme dont la joie de vivre semble sans limite, c'est inspirant.
R d'A :
Tout d'abord, pourquoi ?
Jaïl :
Parce que plus rien ne touche, parce je trouve qu'il y a partout un manque d'humanité, et, surtout, c'est bien de faire plaisir quand on le peut !
R d'A : Depuis quand ?
Jaïl :
L'idée à germé en moi au décès de mon Grand-père, victime lui aussi d'un cancer, je me suis demandé ce que moi je pourrait faire concrètement avec mes moyens et mon métier.
2017 fut le départ, un rapprochement avec la Ligue Contre le Cancer fut tenté, qui n'aboutit pas la première année, ce qui n’empêcha pas les premiers tatouages gratuit pour la reconstruction de vie brisé par la maladie. Mais en 2018, le partenariat eu lieu, je remercie toutes les personnes qui se sont impliqué dans ce partenariat.
Cette association ne sera pas reconduite ensuite, je veux donné mon travail, ne pas être rémunéré, donc c'est seule que j'ai continué mon action.
Toutes ces interventions sont donc réalisées gratuitement.
La tatoueuse et la photographe
R d'A : En effet selon les projets et l'étendu de l'acte chirurgical sur la maladie, les interventions peuvent représenter de gros investissements pour la patiente, mais aucune questions n'est posées pour la réalisation des projets.
Elles montent ensemble le projet car il faut prendre le temps de la réflexion, l'expérience de la tatoueuse et les désires de la patiente pour permettre la réalisation la plus juste, en terme de possibilité technique, couleur, noire et blanc et d’esthétique.
Entre la première rencontre et la réalisation du tatouage il peut s'écouler plusieurs mois, plusieurs raisons à cela, l'orientation artistique d'une part, le choix définitif, mais aussi et surtout, la maturation psychologique (on y revient de suite) de la patiente, pas toujours simple, car bien sur l'acte est irréversible.
Les projets aboutissent-ils tous ?
Jaïl :
Non, mais c'est assez rare, il arrive que des patientes montent des projets avec moi, mais au finale ne se sentent pas prête psychologiquement, mais je le redis c'est rare.
R d'A : Et les réactions ?
Cela fini souvent en larmes, l’émotion est intense, en fait on chiale avant, on chiale pendant et on chiale après, mais cela fait du bien !
R d'A : Combien de tatouages ont été réalisé depuis 2017 ?
20 tatouages ont trouvé leurs place, plus ou moins important selon les cas.
R d'A : Des projets pour cette action ?
Oui je vais étendre le principe à toutes les mutilations dût au cancer, pour les femmes bien sur mais pour les hommes aussi, ainsi tout les mois j'offrirais une intervention gratuite.
R d'A : Ce jour devait être le bon puisque Jaïl tatouait une cliente particulière, hasard ou coup de chance ?
Cette cliente, photographe professionnelle, Aurelie Martineau a décidé et pour la deuxième année d'offrir elle aussi ses services dans sont domaine, la photo.
Ainsi elle met en scène son univers « Disney » au service des femmes blessées par la maladie.
Retrouvez tous les liens, vers les pages de ces deux artistes ci après.
https://www.facebook.com/jail.tattoo.17.Encre.Moihttps://www.facebook.com/aureliemartineauphotographe/