Zahia Ziouani
Il est un peu plus de 17H30, quand le chef d'orchestre monte sur la scène du conservatoire de musique de Rochefort, ou avant d'entamer la répétition avec les élèves qui l'attendent sagement, elle ouvre une table ronde sur les connaissances des jeunes musiciens à l’égare de son métier.
Ils ont pour certaines des idées générales de son rôle et de son importance dans une formation symphonique, et les questions sont nombreuses, mettant en évidence la difficulté mais aussi l'immense satisfaction que procure ce métier.
Vient ensuite le moment tant attendu de la répétition, ou le rôle de Zahia, prend tout son sens, autour de deux œuvres.
Ce qu'en dit Wikipédia
"A 8 ans, elle dirige la chorale de son école et suit des cours de guitare au conservatoire. A 12 ans, elle apprend l'alto et intègre l'orchestre des élèves, puis ambitionne de devenir chef d’orchestre professionnelle1.
Diplômée en analyse musicale, orchestration et en musicologie à l’Université Paris IV Sorbonne. Elle remporte plusieurs prix de conservatoire (alto, guitare classique, musique de chambre).
En 1996 et 1997, elle suit les cours de direction d'orchestre avec Sergiu Celibidache à Munich, puis crée et dirige l’Orchestre symphonique Divertimento dont elle est la directrice musicale. En 2007, Zahia Ziouani est nommée chef d’orchestre principal invitée de l’Orchestre national symphonique d’Algérie.
Elle se produit dans de nombreux festivals en Russie, Espagne, Allemagne, République tchèque, Pologne, Belgique et Algérie.
Elle a dirigé l'école de musique et de danse de Stains (Seine-Saint-Denis).
En juillet 2010, elle est nommée membre du conseil d'orientation de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration.
Christophe Pineau présent à cette répétition et partenaire de l'événement avec le service des "Musique Actuelles" a très bien résumé ce moment de partage intense.
"Cette femme développe une énergie folle, un mélange de douceur et de fermeté, une méthode qui amène les jeunes musiciens à plus de rigueur et d'exigence dans un dialogue permanent où chacun est valorisé au sein d'une œuvre collective qui n'est absolument pas figée dans le temps. . . . C'était vraiment étonnant !
Christophe Pineau"