Magnifique, unique, incomparable, les sites qui parlent de cet arbre ne semble pas avoir assez de qualificatifs pour décrire cet arbre il est vrai splendide, et que dire de sa floraison unique ?
En effet quand on prend le temps de regarder et de lever le nez du mois de mai à juillet on peut admirer ses splendide « tulipes » jaunes et blanche s’épanouir parmi le feuillage, un spectacle rare à Rochefort, avec ses cousins les magnolias tout proches et heureusement hors de porter des grincheux de tous poils.
Et oui cet arbre si spécial introduit en Europe par un Rochefortais, Rolland-Michel Barrin, comte de La Galissonière, incommode quelques personnes, les pucerons qui les habitent éjectent il est vrai du miellat, une horrible substance, qui nourrit les fourmis mais aussi les abeilles qui en font un miel très prisé et rare notamment celui de Corse.
Miel de miellatCe liquide est très riche en sucres (comme la mélézitose, synthétisé à partir du glucose et du sucrose)! Mais ce n’est pas tout, le miellat contient aussi des protéines, des vitamines, des minéraux, de très nombreux acides aminés pas de quoi faire peur ou représenter un quelconque danger.
Je conçois qu'il puisse irriter les conducteurs qui garent leurs voitures sous ces immondes bestioles et se retrouve avec une voiture quelque peu collante, que les passants puissent être incommodés, bien que je passe dessous tous les jours sans avoir éprouvé le moindre gêne, ni même de m'en apercevoir d'ailleurs, preuve que les dispositions mises en place par les espaces verts sont efficaces.
Mais pourquoi me direz-vous ce tapage, et bien pour ses raisons ils vont être abattus très bientôt, oui ces magnifiques arbres, qui procurent ombre, fraîcheur et ravissement, sont en sursis, pour être remplacé par des pommiers ou poiriers à fleur rikiki qui mettront encore 20 ans à ressembler à quelque chose, sans jamais atteindre la majesté de ces tulipiers.
D'ailleurs à propos de ces arbres, les poiriers à fleurs, on ne parle pas de ces qualités, quoique qu'ils soient évidemment très beaux en fleurs, mais plutôt ses défauts le bois de cette espèce sont assez cassants et on ne l'utilise pratiquement pas. Son seul usage reste la décoration des jardins, malgré son parfum assez désagréable.
Poirier à fleursMais n'y a t-il n'y a pas de solutions . Bien sur qu'il y en a, traitement naturel et lutte contre les pucerons avec les insectes, coccinelles, pinces-oreilles et autres chrysopes, ce que les techniciens des espaces verts ont fait cette année d'ailleurs avec succès, mais trop cher (bien moins que les traitements chimique selon l'INRA).
Certains ont avancé l'idée qu'ils seraient mal enraciné et donc dangereux (risque qu'ils tombent) dois-je rappeler qu'ils ont connu 1999 et Xinthia sans broncher !
D'autres visiblement sont préoccupés par ce stress subit par eux, c'est vrai qu'une fois abattus ils ne stresseront plus !
Certes, s'ils ont des pucerons c'est qu'ils stressent ou du moins subissent une forme de stress, mais les traitements utilisés par les services des espaces verts de la ville semblent être très adapté.
Y a-t-il un danger quelconque immédiat, une nuisance, un ultimatum ?
Non, mais la première version qui m'a été donné, avec moult explications et je pense la principale raison à cet empressement, certaines personnes pour des raisons commerciales, et/ou de « confort » veulent les abattre.
Rendez-vous prie avec l'élu à l'Urbanisme et aux espaces Verts Mr Thierry Lesauvage, s'il ne me rassure pas sur le devenir des arbres a le mérite de clarifier une situation pour le moins confuse.
En premier lieu, cette rue est la vitrine de Rochefort pour le tourisme, (on veut bien le comprendre) et en tant que tel il faut qu'elle soit la plus attractive visuellement, se pose donc une question que faire maintenant que les travaux on débute à l'autre bout de l'avenue pour harmoniser l'ensemble .
En fait trois solutions se font forcements jour, 1) conserver l'orientation actuelle et planter la même essence (à mon goût personnel la plus évidente et surtout la plus esthétique), mais il reste toujours le problème des pucerons (on l'a vu, il y a des solutions).
mettre pour finir les tronçons à venir des essences différentes (pourquoi pas) mais cette solution ne semble emballer personne à la mairie, pas de cohésion d’ensemble, esthétique discutable.
Là encore personnellement je ne vois pas le problème puisque vue de l’Arsenal et jusqu'à arriver sur les nouvelles plantations, l'esthétisme serait celui des tulipiers, dans l'autre sens partant de l'esplanade Jean Louis Frot, la rue apparaîtrait comme un double étagement d'arbres et encore si la nouvelle essence était bien choisie cela pourrait avec les années s'estomper avec la croissance des nouveaux venus.
Troisième solution, celle qui est envisagée, abattre les arbres, puisque à cette taille toute transplantation sérieuse est inenvisageable, y compris pour les risques que représente le système racinaire pour les divers réseaux qui court sous les pavés.
Ensuite, plantation d’arbres provenant d'un même lot, bien plus petits évidements, mais de même stature.
Je me garderais bien de critiquer le choix de cette nouvelle espèce, d'abord parce qu'elle n'est pas encore définie à 100% le service se donnant encore le choix de la réflexion, mais une chose est sur, jamais nous ne retrouverons la majesté de ces tulipiers de Virginie !
Je remercie Thierry le sauvage d'avoir bien voulu accorder de son temps pour expliquer la position de la ville sur ce sujet.
Conclusion : Il y a des tas de raisons pour laquelle je reste sur ma position de garder nos tulipiers, d'abord ce sont des arbres magnifiques qui apporte beaucoup de fraîcheur à la rue, faite l'expérience les jours de chaleur et de marché, déambulez dans la rue Lafayette puis l'avenue Charles de Gaulle, vous comprendriez vite à quel point ils sont efficaces.
Ensuite, jamais nous ne retrouverons une telle majesté dans nos rues et particulièrement dans celle-ci !
Techniquement maintenant l'expérience a prouvé qu'une seule essence dans les plantations était dangereuse, une maladie sur une espèce unique ravagerait toute la rue, mettre deux, et pourquoi pas plusieurs espèces seraient la garantie, de biodiversité et de moindre risque quant à la contagion.
Pour moi, et je pense ne pas être seul, la conservation ce patrimoine végétal quasi unique est évident et sage.
L'article à nécessité de longues recherche et l'appuie d'un spécialiste de la protection des végétaux qui ne vois aucunes raisons sanitaires d'abattre de tel arbres.
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