Notre beau marais Rochefortais, oui, celui des loutres, des visons d’Europe dont une des dernières population mondiale vit ici, de la cistude d’Europe notre tortue sauvage locale, elle aussi une espèce en voie de disparition.
Celui des musaraignes aquatiques, espèce elle aussi peu commune, sans parler bien sur des grenouilles diverses, des tritons et salamandres (toutes espèces protégées) et des poissons, carpes, anguilles espèce en grand danger et dont on sait, que le marais et un endroit de prédilection, sandres, carassins (cousin sauvage du poissons rouge), a une époque il y avait aussi des gardons, des brèmes, des brochets, des peches, bref un large éventail de poissons de la faune piscicole de France.
Les reptiles dont certains sont inféodé à l'eau et protégées, comme la couleuvre vipérine qui dépend entièrement de ce milieu pour vivre.
Toutes la microfaune qui dépend de cette eau, comme les crevettes d'eau douce, les libellules, les nombreuses sortent d'insectes dont il serait fastidieux d'énumérer les noms et même des coquillages (sorte de balanes)une découverte pour moi.
On nous culpabilise avec la disparition de certaines espèce, comme l'anguille dont un plan nationale est en place pour sa sauvegarde, les pibales qui remonté d'antan via les écluses dans nos marais, c'est d'ailleurs pour cela que les pécheurs de pibales étaient interdit dans ces secteurs qui étaient fortement gardés par les autorités, c'est dire l'importance qu'avaient ces entrées dans le marais pour la faune aquacoles ! Bon, maintenant le problème ne se pose plus !
Des millions d'alevins meurent avec l'asséchement de la zone, alors qu'ils n’ont que quelques mois, soit directement pas l’asséchement soit par les prédateurs qui ont des lors la tache facile.
Je pensais à tord que cette années avec le temps maussade on y échapperait, mais non, cela arrive plus tard cette année, mais on y est ! On ne peut gérer ce phénomène sans le concourt des écluses.
Mais voilà depuis quelques années maintenant, on ne gère plus les entrées d'eau dans nos fossés, savoir perdus ? Désintérêt ? En tout cas plus une seules écluses n'est manœuvrée pour que l'eau reste présente à l'année, pourtant elles ne manque pas et selon les marées peuvent très bien fournir une qualité d'eau douce tout a fait propice à la vie du bassin hydrographique Rochefortais.
Il se fait que je suis pécheur, et que prêt de ses écluses dans la Charente on pêche régulièrement, carpes, silures, carassins, preuve qu'on est bien en présence d'eau douce, mais aussi aquariophile, « spécialiste » des poissons d'eau douce d'autres contrées, certes, mais qui nécessite un minimum de connaissance de la chimies de l'eau et de son contrôle, ainsi je sais qu'il est simple de contrôler à partir d'appareils simples et peu onéreux (conductimètre, il y a longtemps que je n'ai pas écrit ce mot, que j’employais quand je collaborais avec des revues nationales sur le sujet) quand on peut ou non laisser entré l'eau de la qualité requise pour la bonne marche du marais.
Je connais au moins trois écluses entre le Transbordeur et le chemin de Charente au alentour de STELIA, qui pourrait être manœuvrées pour cette fonction, trois écluses comprises dans la limite eau de mer/eau douce qui selon les marées varies du pont Transbordeur à Tonnay-Charente.
Peut être ne sont elles plus en fonction, mais il ne devrait pas y avoir grand chose à faire pour que de nouveau des fonctionnaire de la ville ou de la CARO puissent reprendre cette tache qui est une valeur importante de notre territoire.
Car Rochefort ne peut évidement pas être dissociée du marais qui fait partie intégrante de son identité, sans parler de la biodiversité qui est sur toutes les bouches des discours politiques en ce moment.
Doit on rappeler que ce bout de terre à été arraché au marécage nauséabond, uniquement grâce à l'acharnement de certain, à créer ces marais pour assécher les terres, mais aussi fournir une part non négligeable de nourriture au locaux.
Doit on parler de pêche de loisir, car sans ses lieux très poissonneux (quand il y a de l'eau, bien sur) cette pêche se réduit comme peau de chagrin à l'étang de l’Hôpital, et pourtant pour pécher dans ses canaux il faut s’acquitter du droit de pêche comme ailleurs ou la gestion est bien assurée.
A Rochefort on fait des Université de la Biodiversités, des mois des déplacements doux pour éviter entre autre de polluer la nature, et j'en passe, l’arrêt des pesticides sur notre territoire fut et est une bonne chose, mais a ce rythme bientôt il n'y aura plus rien à protéger.
Pourtant à Rochefort on sait faire de grandes choses, investir dans de grands projets, et on ne saurait pas réparer quelques écluses pour garantir l’identité de notre ville ? J'ai peine à croire ça !