Si vous êtes familier de ce met si délicat sur notre territoire ; vous pouvez néanmoins vous en estimez heureux, car depuis quelques décennies, il est presque exclusivement fabriqué sur la CARO, est oui, c'est avant tout une spécialité locale, très locale !
Si il est connu depuis le moyen age un peu partout en Europe, mais surtout en France, en Charente Maritime, et plus particulièrement à Rochefort et ses alentours, il tombe dans l'oubli pendant des siècles, et ce n'est que dans les années 50 quelle est sortie de l'oubli.
Aujourd'hui donc, il ne reste qu'un fabricant dans la tradition (« essoré dans de véritable joncs locaux) et deux autres fabricants qui produise dans des paillis de plastiques, je ne parlerais donc que de la technique ancestrale, l'autre fonctionnant sur le même principe, mais ….....
Pour l'histoire, les joncs sont récoltés à la main sur le site mêmes de production, oui car dans les marais de la Caro, ce jonc est assez abondant, puis les joncs sont taillé à la bonne mesure est assemblé en nappes de 30 par 30 cm environ à la machine à coudre, ils sont l’élément clé de la fabrication des « jon chées », je pense que le nom est clair.
Autre produit très local et qui sert à la fabrication de ce produit, la caillebotte, qui est réalisée avec du lait, de préférence entier et cru (mais ce n’est pas obligatoire), et de la présure (coagulant du lait), une fois le lait figé on dépose sur le paillis de jonc une louche de caillebotte, puis on roule et on maintient en place à l'aide d’élastiques, plongée ensuite dans de l'eau très froide, le petit lait se répand dans l'eau, pour ne laisser que la jonchée.
Ce met délicat ne se conserve pas très longtemps idéalement consommé le jour de sa production, d’où une consommation sur place, ne permettant pas de longs voyages.
Ce producteur, officie à Saint-Nazaire sur Charente, Erick Jarnan est le tout derniers fromagers à perpétuer la tradition, sa famille, la fabrique depuis maintenant près de 50 ans, fabriqué avec du lait de vache, d'une ferme toute proche.
Cela fait maintenant prés de 20 ans qu'il à repris le flambeau perpétuant ainsi la tradition familiale.
Pour ce qui est de la différence des deux techniques, joncs ou plastiques, principalement le goût, et la, il n'y a pas photos, le jonc apporte un plus très net, j'en ai fait l'expérience hier, avec l'achat des deux produit, qui venait d'ailleurs tout les deux de ce producteur.
Alors si vous mettez du sucre et du laurier-amandé, ou divers nappages, miel, confiture, il est vrai que la différence s’estompe un peu, mais un peu seulement, le jonc pour moi reste supérieur et de loin, donc, il faut impérativement faire perdurer la tradition.
Rajout du laurier-amandé
Culture
Dans le film « Les Saveurs du palais (2012) » de Christian Vincent, Hortense Laborie - interprétée par Catherine Frot - prépare, pour le repas typiquement charentais du président, une « Jonchée Rochefortaise » agrémentée de crème d'amande et de gelée de sureau.
Tiens, tiens, une actrice Française, née de parents Rochefortais !
La jonchée fait partie des Sentinelles du goût de la Nouvelle Aquitaine, un label qui vise à faire perdurer un produit local, porteur de traditions, d’histoire, de savoir-faire humain, qui soit rattaché à un terroir et qui a un goût spécifique.
Et, cerise sur le fromage, appartement monsieur François Mitterrand les appréciés beaucoup !
Alors n'hésitez, pas, plusieurs revendeurs en vendent à Rochefort, dont deux d’où sont tirées les photos, « Tout Autour du Fromage » sous les halles de Rochefort et « Crémerie de Babette » rue Lesson pour le plastique à Rochefort également.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jonch%C3%A9e_(fromage)