La gendarmerie naquit au 14éme siècle, l'Édit de 1373 du roi Charles V stipule : « Le prévôt du Connétable est chargé de connaître les crimes et les maléfices qui se commettent dans les Armées par les gens de guerre ».
Mais pour arriver à la gendarmerie que l'on connaît il faudra une très longue maturation, qui durera quasiment jusqu'au 20éme siècle, ainsi il faudra attendre l’immédiate après deuxième guerre mondiale pour aboutir au service que l'on connaît actuellement dans toutes ses missions.
Mais l’exposition 3 au 23 octobre, qui organisé par CEGN (Commandement des Écoles de la Gendarmerie Nationale) avec le concourt du SHD (Service Historique de la Défense), revient sur un épisode particulier de ce corps d'armée, « la gendarmerie pendant la guerre de 1914-1918 ».
Le nom de Gendarmerie Nationale est acté 1791, mais subira de constants et parfois complexes changements dans ses missions jusqu'à la fin de 1a deuxième guerre mondiale.
S’appuyant sur les travaux réalisés ces dernières années par les historiens, l’exposition met en lumière le rôle tenu par la gendarmerie pendant le conflit qui reste encore trop peu connu du grand public. Après une présentation des uniformes et de l’armement, elle montre comment les gendarmes accompagnent, à l’entrée en guerre, mobilisation et réquisitions, protègent l’exode des populations des départements envahis, voire font le coup de feu. la gendarmerie départementale assure le maintien de l’ordre et la cohésion de l’arrière, tandis que la prévôté assure, non sans pertes sur le front de France et d’Orient (près de 900 morts) un rôle essentiel de logistique, de contrôle, de lutte contre la désertion et de police judiciaire.
Des rôles pas forcements bien vus par les soldats et la population, qui voient en eux des oiseaux de mauvais augures, ils seront pourtant indispensable dans toutes les taches qui leur seront assignées, et de par leur capacité d'organisation et de maintien de l'ordre, sauveront des milliers de vies.
Une exposition, rare, trop rare qui ne sera visible que 23 jours à Rochefort, tant elle est prisée et demandée partout sur le territoire, passionnés d'histoire ou simplement curieux de grands moments historiques de notre pays, n'hésitez pas, et n'attendez pas, le 24 octobre il sera trop tard !
Un grand merci au Colonel Pommereau, pour son accueil et son éclairage sur l’exposition en particulier et sur la Gendarmerie en générale.